Marchés immobiliers européens: le potentiel de croissance demeure


     


Selon le dernier indice Fair Value produit par DTZ :

Score de 36 (+9 points) pour l’indice Fair Value de DTZ fin 2011, reflet d’une meilleure performance à venir sur quelques marchés en Europe
Avec 61 des 98 marchés analysés dans l’indice classés comme « BRULANTS » ou « CHAUDS », l’immobilier « prime » offre aux investisseurs des revenus locatifs solides et un choix attractif dans un environnement économique chahuté
Potentiel de croissance significative sur quelques marchés pour les investisseurs susceptibles de supporter le risque économique
En cas de désintégration de la zone Euro, chute de 20% des valeurs en capital entre 2012 et 2013, quels que soient les produits immobiliers considérés.

Le marché européen de l’immobilier d’entreprise offre aujourd’hui légèrement plus d’opportunités, selon la dernière édition du Fair Value Index de DTZ au 4ème trimestre 2011. Cet indice, qui mesure l’attractivité des marchés immobiliers dans le monde, est positionné à 36 pour l’Europe et gagne 9 points par rapport à son niveau du 3ème trimestre 2011 (27). Cette évolution est essentiellement liée à la revalorisation de plusieurs marchés « core », alors que les taux obligataires ont continué de baisser au 4ème trimestre 2011.

L’immobilier « prime » reste attractif…

Seuls neuf marchés en Europe sont aujourd’hui classés comme « BRULANTS », illustrant ainsi une vraisemblable faible croissance des valeurs en capital. Malgré tout, l’étude montre que 61 des 98 marchés inclus dans l’indice européen sont soit « BRULANTS» soit « CHAUDS», prouvant ainsi l’attractivité du secteur immobilier « prime » dans le climat économique actuel.

Les investisseurs en quête de sécurité et qui se tournent donc vers des obligations d’Etat allemandes ou anglaises, seraient avisés de s’intéresser aux marchés immobiliers « primes » de ces pays qui offrent des retours sur investissement plus attractifs. L’étude a ainsi identifié dix marchés « CHAUDS » en Allemagne et 17 au Royaume-Uni.

La baisse des taux obligataires enregistrée au 4ème trimestre en Allemagne, au Royaume-Uni et au Danemark redonne une certaine force au marché immobilier. A ce titre, les taux de rendement requis (c’est-à-dire, obligations et primes de risque) les plus faibles concernent les actifs « commerce » à Berlin et Copenhague.

… mais pas sur tous les marchés

L’impact du risque lié à la crise de la dette a provoqué une baisse des taux de crédits belges et a entraîné une demande – de la part des investisseurs – d’une prime de risque immobilier plus importante. Les taux « prime » pour les actifs de commerces à Bruxelles n’ont pas encore intégré cette nouvelle donne et sont donc passés de « CHAUDS » à « FROIDS » ce trimestre. Même scenario pour le marché de Budapest, en raison du risque accru lié à son instabilité financière et à la dépendance de son économie au financement octroyé par les banques de la zone Euro, aujourd’hui à la peine.

Néanmoins, certains marchés en Europe offrent des perspectives de croissance pour les investisseurs capables de supporter un risque économique. Ce trimestre, chacun des marchés de Dublin a été reclassé dans la catégorie « CHAUD » du fait d’une évolution potentiellement favorable des valeurs locatives et d’un marché plus stable. Le rebond à moyen terme des valeurs sur ces marchés les rend à nouveau attractifs pour les investisseurs.

Impact d’une dislocation de la zone Euro

L’étude aborde également l’impact d’une hypothétique désintégration de la zone Euro avec une sortie de la Grèce, de l’Italie, du Portugal et de l’Espagne : dans ce scenario, la majorité des pays européens entrerait en récession, entraînant une chute des loyers sur les marchés « core » ou périphériques. A l’horizon 2016, les loyers sur la plupart des marchés stagneraient en-deçà de leur niveau du scénario dit de base.

Magali Marton, Head of CEMEA Research, commente: “A court terme, ce scenario pessimiste se traduit par une érosion significative des valeurs en capital alors que les taux de rendement remontent sous l’effet de la récession économique et des restrictions du crédit. Cette baisse des valeurs en capital pourrait atteindre 20% en Europe entre 2012 et 2013. Cependant, avec des taux obligataires qui devraient rester bas, les taux de rendement immobiliers varieront peu d’ici 2016 quels que soient les scénarios retenus.”

08/03/2012

Tags : DTZ

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