Les coûts d’occupation de bureaux en Europe devraient augmenter d’ici 2015 mais restent inférieurs de 11,7% à leur pic de 2007


     


Les coûts d’occupation de bureaux en Europe devraient augmenter d’ici 2015 mais restent inférieurs de 11,7% à leur pic de 2007
La croissance modérée des coûts d’occupation sera de l’ordre de 2%. En Europe jusqu’en 2015. Les
coûts d’occupation resteront toutefois globalement inférieurs de 11,7% à leur niveau de 2007, au pic
du marché.

Les coûts d’occupation sont orientés à la hausse, en raison de l'augmentation tant des loyers que
des charges annexes, y compris les impôts fonciers.

Au cours des cinq prochaines années, les coûts devraient croître avant tout dans le West End
londonien et dans certains pays d’Europe de l’Est et centrale. Sur cette période, c’est à Genève et
dans le Benelux que l’augmentation des coûts d’occupation sera la plus faible.

Début 2011, le West End de Londres, Genève et Zurich figurent dans le top cinq mondial des
marchés de bureaux les plus chers. D’après nos prévisions, le West End devrait conserver sa
deuxième place d’ici 2015.

Les coûts d’occupation moyens en Europe croîtront de 2 % par an jusqu’en 2015, selon la quatorzième
édition de l’enquête annuelle « Global Occupancy Costs : Offices » que DTZ publie aujourd’hui. La remontée des loyers sera le principal moteur de l’augmentation annoncée des coûts d’occupation en Europe. D’autres charges, comme les impôts fonciers et les services, seront également orientés à la hausse. Les entreprises continueront cependant de bénéficier d'économies substantielles dans de nombreux marchés.

L’augmentation sera moins importante en Europe que dans le reste du monde et les coûts d’occupation resteront inférieurs de 11,7% par rapport au pic de 2007.

L’enquête de DTZ analyse les principaux composants des coûts d’occupation dans 121 quartiers d’affaires d’occupation pour la troisième année consécutive (d’environ 10 %).

Le rapport de DTZ compare par ailleurs le coût des zones « prime » et secondaires pour un certain nombre de marchés tertiaires. Les villes de Genève, Zurich et Moscou, où les emplacements « prime » sont chers, ont la différence de prix la plus importante. Les espaces « prime » peuvent y être jusqu’à deux fois plus chers que ceux disponibles dans des bâtiments de niveau moyen. Les espaces « prime » sont plus avantageux pour les locataires dans des marchés comme ceux de Stockholm ou du quartier d'affaires de Paris, où la différence de prix entre zones « prime » et secondaires est moins prononcée. Ainsi, ces deux marchés sont classés plus haut dans le tableau des coûts d’occupation par poste de travail pour des surfaces secondaires, que dans celui des immeubles « prime »

L’étude complète peut être téléchargée ici : http://www.dtz.com/Global/Research/GOCO+2011

07/03/2011


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Rédaction Immo-swissnews.ch