Airbnb: plusieurs villes européennes tirent sur le frein à main


     


Airbnb: plusieurs villes européennes tirent sur le frein à main
En Europe, plusieurs villes ont réglementé la location de logements sur les plates-formes en ligne. Parmi elles figurent Amsterdam, Paris ou encore Barcelone.

Amsterdam a réduit à 60 jours par an la location d'un appartement sur Airbnb. Et la cité souhaite la limiter à 30 jours annuels, dès l'année prochaine. Les autorités locales cherchent ainsi à réduire l'afflux de touristes vers la capitale.

A Paris, le plafond légal de location est fixé à 120 nuitées par an. En 2017, près d'un million d'euros d'amende (1,17 million de francs) ont été infligés dans la capitale française pour le non-respect de cette règle.

Dénonciations anonymes

En France, Airbnb a également dû renoncer cette semaine, sous la pression politique, à l'utilisation d'une carte prépayée. Ce moyen est soupçonné de permettre aux propriétaires de logements d'encaisser des revenus de location sans les déclarer.

A Barcelone, les locations de logements touristiques doivent obtenir une licence municipale, sous peine d'amende. La maire de la ville, Ada Colau, a engagé dès son élection en 2015 une guerre contre la saturation touristique de la cité, qui suscite la colère des riverains et le renchérissement des loyers.

Elle a également intensifié les contrôles visant les appartements illégaux et interdit l'ouverture de nouveaux logements touristiques dans le centre.

Berlin est une des premières villes européennes à être entrée en guerre contre la plate-forme. La capitale allemande dispose de conditions de location strictes et a ouvert un portail en ligne. Ce dernier permet aux habitants de signaler anonymement des appartements jugés suspects

14/01/2018

Tags : airbnb

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awp/ats/afp/reu