L’ENGOUEMENT POUR L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER SOUTENU PAR L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE


     


La classe d’actif peut délivrer de meilleurs rendements relatifs selon divers scenarios

L’ENGOUEMENT POUR L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER SOUTENU PAR L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE
Selon une nouvelle étude du conseiller global en immobilier CBRE, l’engouement pour l’investissement dans l’immobilier commercial est soutenu par les particularités actuelles de l’environnement économique.

Malgré la crise de la zone Euro et la pression sur le taux de croissance du PIB, le rapport démontre que les prix et les niveaux d’investissements dans l’immobilier commercial se sont remarquablement maintenus alors que les investisseurs institutionnels augmentaient leur affectation de fond à cette classe d’actif. Ceci est notamment dû au rapport risque/rendement offert par l’immobilier, à l’opportunité de diversification donnée aux portefeuilles et à la sous-valorisation relative actuelle de l’immobilier en comparaison des obligations étatique, de l’or et des actions.

Michael Haddock, Senior Director, EMEA Research & Consulting, CBRE, commente:

“L’incertitude est le thème prédominant de l’environnement économique actuel et l’immobilier est l’une des rares classes d’actif à offrir un « business case » positif. L’immobilier commercial reste attractif dans le cadre de différents scénarios économique, que la crise de la zone Euro se poursuive, que nous subissions une poussée inflationniste ou encore qu’une forte reprise économique se manifeste. Bien que d’autres classes d’actif puissent fournir de meilleurs rendements dans certains cas, l’immobilier seul fournit des performances appréciables pour l’ensemble des scénarios économique possible, poussant ainsi les investisseurs à surpondérer l’immobilier actuellement. “

Selon CBRE, l’immobilier est particulièrement attractif dans le cadre de la Théorie Moderne des Portefeuilles . En tant que bien physique qui génère un revenu, il est extrêmement improbable qu’un investisseur immobilier puisse subir une perte totale.

Jean Golinelli, CEO CBRE Suisse, confirme :

« L’immobilier a plus que jamais sa place dans le portefeuille des investisseurs institutionnels, tels que les caisses de prévoyance, qui cherchent une sécurité de capital et une garantie de rendement. Les investisseurs privés fortunés sont eux aussi de plus en plus nombreux à se rendre compte de l’avantage offert par l’immobilier commercial au sein de leur portefeuille et à augmenter leur exposition en Suisse. »

La chute de Lehman Brothers est significative à cet égard. Il apparait hautement improbable que les détenteurs d’obligations ou les actionnaires de Lehman puisse récupérer un revenu quelconque de la liquidation en cours. Même les détenteurs d’obligations Senior devraient essuyer une perte de plus de 75% du capital investi.

Ceci contraste fortement avec la position des propriétaires fonciers du siège londonien de Lehman. Les administrateurs de la liquidation ont continué à payer le loyer alors que les opérations européennes étaient transférées à Nomura et les sous-locataires du bâtiment offraient une sécurité de revenu additionnelle. Le bâtiment fut ensuite vendu à JP Morgan pour £495 millions. Les propriétaires ont donc bénéficié à la foi d’un revenu en dividende et en capital pour leur investissement.

Comme le montre la comparaison de l'indice des valeurs bancaires du FTSE et de l'indice IPD pour la City de Londres, il valait mieux détenir les bâtiments occupés par les banques que leur actions au cours des cinq dernières années.

Lien vers le rapport : http://www.cbre.eu/portal/pls/portal/res_rep.show_report?report_id=1660

23/05/2012


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Vincent Leroux