Par rapport à l'an 2000, le canton a gagné 92 200 habitants (+15 %) pour atteindre 708 200 personnes à fin 2010. Cette progression hors norme s'explique par une conjoncture économique favorable et par la mise en oeuvre de la libre circulation avec l'UE qui a stimulé les flux migratoires, Portugal et France en tête. La statistique vaudoise consacre tout un numéro hors-série de son courrier Numerus à l'analyse rétrospective de ce phénomène historique.
La première décennie du nouveau millénaire a vu le canton de Vaud gagner 92 200 personnes, soit davantage d'habitants que l'actuel district de Nyon. Cela représente une croissance relative de 15 %, nettement supérieure à celle de la population suisse qui n'a pas dépassé 9 % sur la même période.
D'un point de vue historique, la croissance démographique du canton dans les années 2000 a été plus forte en chiffres absolus que durant les décennies précédentes. Mais en termes relatifs, l'augmentation la plus élevée a été enregistrée durant les années soixante (+18 %), période de boom économique marquée notamment par la construction de l'autoroute Lausanne-Genève.
Si toutes les régions du canton ont ressenti la croissance de la population depuis 2000, deux districts sortent du lot: celui de Nyon qui, avec +23 % et 16 300 personnes supplémentaires, enregistre les plus fortes variations relative et absolue, et celui du Gros-de-Vaud, très proche en termes relatifs (+22 %), bien que moins spectaculaire en progression absolue (+6700).
L'évolution de la population résidante permanente étrangère a été plus importante que celle de la population suisse : +55 000 (+34 %) contre +37 200 (+8 %), et ce malgré les 42 800 étrangers naturalisés sur la période. Ainsi, la part de la population étrangère par rapport à l'ensemble de la population a passé de 26 % en 2000 à 30 % en 2010.
La première décennie du nouveau millénaire a vu le canton de Vaud gagner 92 200 personnes, soit davantage d'habitants que l'actuel district de Nyon. Cela représente une croissance relative de 15 %, nettement supérieure à celle de la population suisse qui n'a pas dépassé 9 % sur la même période.
D'un point de vue historique, la croissance démographique du canton dans les années 2000 a été plus forte en chiffres absolus que durant les décennies précédentes. Mais en termes relatifs, l'augmentation la plus élevée a été enregistrée durant les années soixante (+18 %), période de boom économique marquée notamment par la construction de l'autoroute Lausanne-Genève.
Si toutes les régions du canton ont ressenti la croissance de la population depuis 2000, deux districts sortent du lot: celui de Nyon qui, avec +23 % et 16 300 personnes supplémentaires, enregistre les plus fortes variations relative et absolue, et celui du Gros-de-Vaud, très proche en termes relatifs (+22 %), bien que moins spectaculaire en progression absolue (+6700).
L'évolution de la population résidante permanente étrangère a été plus importante que celle de la population suisse : +55 000 (+34 %) contre +37 200 (+8 %), et ce malgré les 42 800 étrangers naturalisés sur la période. Ainsi, la part de la population étrangère par rapport à l'ensemble de la population a passé de 26 % en 2000 à 30 % en 2010.
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